L’Avent comme une présence : « Ce terme (Avent) peut se traduire par «présence», «arrivée», «venue». Dans le langage du monde antique, il s’agissait d’un terme technique utilisé pour indiquer l’arrivée d’un fonctionnaire, la visite du roi ou de l’empereur dans une province. Mais il pouvait également indiquer la venue de la divinité, qui sort de son lieu caché pour se manifester avec puissance, ou dont la présence est célébrée dans le culte. Les chrétiens adoptèrent le terme «avent» pour exprimer leur relation avec Jésus Christ : Jésus est le Roi, entré dans cette pauvre «province» appelée terre pour rendre visite à tous. A travers le terme adventus, on voulait dire en substance : Dieu est ici, il ne s’est pas retiré du monde, il ne nous a pas laissés seuls. Même si nous ne pouvons pas le voir ni le toucher comme c’est le cas avec les réalités sensibles, Il est ici et vient nous rendre visite de multiples manières ». Que nos yeux s’ouvrent à la présence du Roi, Christ Jésus et de toutes personnes signe de présence de Dieu.
Avent comme visitation : « La signification de l’expression «avent» comprend donc également celle de visitatio, qui veut dire simplement et précisément « visite » ; dans ce cas, il s’agit d’une visite de Dieu : Dieu entre dans ma vie et veut s’adresser à moi ». Que nos cœurs se réjouissent de cette visitation et que sachions prendre du temps pour le Seigneur et du temps également pour nous.
Avent comme temps pour comprendre une présence : «L’Avent, ce temps liturgique fort que nous commençons, nous invite à nous arrêter en silence pour comprendre une présence. C’est une invitation à comprendre que chaque événement de la journée est un signe que Dieu nous adresse, un signe de l’attention qu’il a pour chacun de nous ». Dans l’esprit de la Journée Mondiale des Pauvres que, personnellement ou en Eglise, nous comprenions et gouttions à la joie de la présence de Dieu et des frères et sœurs autours de nous.
Père Bienvenu-Dominique Ndinga, curé, CCN