Voici quinze jours, nous nous sommes réunis à St-Pantaléon pour faire le bilan de l’année écoulée 2020-2021 avec le Père Dominique N’Dinga et réfléchir aux améliorations possibles (1), avec ensuite un temps d’enseignement par le Père Godefroy de Saint Omer (2).
1/. TEMPS D’ÉCHANGE
La discussion a porté notamment sur le rôle du responsable d’équipe dans la relecture du texte des intentions avant publication sur le site internet de la paroisse : sans remettre en cause la qualité du travail de chacun, ce travail de relecture doit permettre de remédier à d’éventuels oublis ou maladresses de rédaction pouvant nuire à la portée liturgique d’une prière universelle à laquelle s’associent les fidèles. Les interventions sur la PU sont en principe limitées, la simplicité des échanges devant faciliter leur accueil.
En réponse à la demande d’un accès plus facile aux prières universelles publiées sur le site internet de la paroisse, le Père Dominique a opté pour l’ajout d’une rubrique Priez au sommaire, chose faite depuis grâce à l’intervention de Basile Hodara, administrateur du site (jusqu’alors, cette rubrique était un sous-menu de la rubrique Participez).
Concernant la prise en compte des situations de difficultés vécues par des paroissiens, il est rappelé que la prière universelle est ouverte aux détresses du monde (3e intention) et ne doit pas se réduire à l’évocation de cas individuels qui nous touchent. Accueillir les événements vécus en paroisse en prenant du recul : par exemple, en priant non pas pour une personne en particulier mais, selon le cas, pour les étudiants qui préparent des examens, les personnes en recherche d’emploi, les familles divisées, les personnes isolées, malades ou atteintes dans leur dignité humaine…
Autres suggestions en cours de réunion :
– Afin de favoriser l’ouverture de notre équipe à de nouveaux participants, il est possible d’associer de temps à autre des paroissiens à la rédaction d’une intention de prière en guise d’essai.
– Se proposer avant la messe auprès du chanter-animateur pour lire la prière universelle préparée par un autre équipier. Ce pourrait être une alternative à la lecture de sa propre PU.
– Prier les uns pour les autres et pour la paroisse ; prier personnellement avec le texte de la PU du dimanche.
– Prévoir d’autres temps d’échanges fraternels en cours d’année et des temps de formation en commun.
2/. TEMPS D’ENSEIGNEMENT
Le Père Godefroy, prêtre étudiant et cérémoniaire de la cathédrale, nous avait rejoint pour un enseignement de ¾ d’heure sur le thème : « Importance de la prière universelle dans la liturgie et la vie de l’équipier ».
Vous trouverez l’enregistrement sur ce lien : ici
Quelques points clefs :
– La rédaction de la prière universelle est une fonction sacerdotale qui consiste à présenter avec l’assemblée des fidèles l’Église et le monde à Dieu. Il s’agit d’une mission d’Église qui nous est confiée dans la paroisse par le curé. Il ne s’agit pas de rédiger avec ses mots une prière qui serait personnelle.
– Être respectueux des indications de l’Église pour bien rédiger la PU. Cf. le missel romain. St Paul à Timothée : prier pour tous les hommes et les dépositaires de l’autorité afin que nous puissions mener une vie calme et paisible, en toute piété et dignité…
– Utilité d’un regard extérieur sur notre rédaction personnelle de la PU, afin de veiller à élargir son prisme à l’Église universelle et à prendre garde à ne pas faire prévaloir des convictions personnelles qui iraient au-delà de la pensée de l’Église, s’agissant notamment de convictions politiques.
– La PU tient compte d’abord des lectures, mais pas seulement : tenir compte de ce que vit l’Église et le monde. Par exemple, des événements sont suffisamment importants pour l’Église pour justifier une intention de prière spécifique. Ex. : le rapport de la CIASE ; le synode.
– Les fidèles doivent se reconnaître dans la PU : les intentions doivent être incarnées dans ce que vivent et ressentent les fidèles. Tenir compte de l’actualité du monde, ailleurs et ici, qui touche plus particulièrement les fidèles rassemblés.
– L’intention doit être assez concise pour pouvoir être retenue par l’assemblée des fidèles ; une structuration simple de la PU doit permettre à chacun de s’y associer facilement et de se souvenir de ce pour quoi nous avons prié.
– Prévoir des moments de silence dans la lecture de la PU pour que chacun comprenne le texte et fasse sienne l’intention de prière. Par exemple, faire silence après « Seigneur, nous te prions… » et aussi avant « …Prions le Seigneur ».
Cordialement,
Bertrand de Kersabiec
