Le pape François vient de reconnaître les vertus héroïques du professeur Jérôme Lejeune (1926-1994), médecin et professeur de génétique à l’origine de la découverte de la trisomie 21, par un décret de la Congrégation de la cause des saints publié ce jeudi 21 janvier 2021.
Personnage important de la recherche médicale en France puis dans le monde, et loué dans sa recherche et ses efforts pour protéger la vie, Jérôme Lejeune était un ami du Pape Jean-Paul II qui s’était recueilli à titre privé sur la tombe du professeur lors de son voyage en France en 1997, à l’occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse.
Il fut le premier président de l’Académie pontificale pour la vie, créée par le pape Jean-Paul II.
Fervent catholique, il était mondialement connu pour sa découverte de la trisomie 21 et son combat pour la défense de la vie et contre l’avortement.
Deux ans après sa mort la Fondation Jérôme Lejeune, reconnue d’utilité publique, voit le jour afin de continuer l’action du professeur Lejeune autour de trois mission : chercher, soigner, défendre.
C’est l’archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, qui avait décidé d’ouvrir en 2007, vingt ans après la mort du généticien, l’enquête diocésaine pour la cause de béatificationde Jérôme Lejeune. Une enquête notamment demandée par la Fédération internationale des Associations de médecins catholiques.
Il faudra désormais la reconnaissance d’un miracle pour franchir l’étape de la béatification du généticien, puis un second afin qu’il soit canonisé et déclaré saint.
Dans nos prières, pensons à invoquer l’Esprit Saint sur nos parlementaires afin qu’ils se laissent inspirer dans la défense de la vie, à l’exemple du professeur Jérôme Lejeune.
Bertrand de Kersabiec
« Pionnier de la bioéthique moderne, Jérôme Lejeune était animé par l’idée que « l’intelligence d’un seul est un don pour tous ».
La rédaction d’Aleteia – avec I.Media – (21/01/2021)
« C’est en 1958, dans le laboratoire du Professeur Turpin, qu’il découvre, assisté de Marthe Gautier, la trisomie 21.
Pour la première fois au monde, un lien est établi entre un état de déficit intellectuel et une aberration chromosomique. « Les parents d’enfants trisomiques savent dès lors que le handicap de leur enfant est un accident et non une maladie héréditaire », rappelle la Fondation qui porte son nom. « Par la suite, il découvre le mécanisme de bien d’autres maladies chromosomiques, ouvrant ainsi la voie à la cytogénétique et à la génétique moderne ». »