A l’approche du dimanche de la santé, le 10 février 2019, les chrétiens sont invités et exhortés à penser à toutes les personnes malades (membres de leurs familles, amis et connaissances) et à les porter en prière. Dans la lettre de Saint Jacques (5, 13-14), il est écrit : « L’un de vous se porte mal ? Qu’il prie. Un autre va bien ? Qu’il chante le Seigneur. L’un de vous est malade ? Qu’il appelle les Anciens en fonction dans l’Église : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. »Cette lettre nous atteste que la prière des malades est une vieille tradition dans l’Eglise et relève de la vie chrétienne. Aujourd’hui cette prière se fait sous deux formes : le sacrement des malades avec onction d’huile (uniquement par le prêtre ou le diacre) et la prière fraternelle. En priant pour les malades, nous prions certainement pour leur guérison. Mais la guérison n’est pas que physique ; elle peut toucher à d’autres aspects de notre être : moral, psychologique ou spirituel. Toutefois nos yeux doivent d’abord regarder et voir l’œuvre de la grâce divine dans la faiblesse humaine.
C’est ainsi que dans le sacrement des malades, nous entendons : « désormais la force de Dieu agit dans votre faiblesse ». Autrement dit, désormais vous n’êtes plus seul(e) à porter vos souffrances, le Seigneur les porte avec vous, il vous fortifie et vous donne sa paix. Et pour nous, chrétiens, prier pour les malades c’est tout d’abord confier nos frères et sœurs souffrants à la tendresse, a la compassion et à la miséricorde du Seigneur.
Père Doudou Nduelo, vicaire, CCN