Ce dimanche, le Conseil d’Etat a enjoint au premier ministre de modifier, dans un délai de trois jours les dispositions du décret du 27 novembre limitant le nombre de fidèles à trente personnes, en prenant les mesures strictement proportionnées d’encadrement des rassemblements et réunions dans les établissements de culte.
Le juge des référés a vu dans le principe de la limitation à 30 personnes « une atteinte grave et manifestement illégale » à la liberté de culte et a estimé qu’un tel plafond est « disproportionné au regard de l’objectif de préservation de la santé publique ».
Il a souligné que la liberté de culte dispose d’un statut à part et exige une protection particulière, plus exigeante que les autres libertés d’expression : «si certains établissements recevant du public autre que les lieux de culte restent fermés, les activités qui y sont exercées ne sont pas de même nature et les libertés fondamentales qui sont en jeu ne sont pas les mêmes».
Ainsi, les célébrations religieuses vont pouvoir reprendre sans cette limitation de 30 personnes, dans le respect néanmoins des mesures sanitaires tenant compte de la capacité d’accueil de chaque église selon ce qui nous sera précisé en début de semaine par le gouvernement.
La CEF, considérant que le droit a ainsi été rétabli et la raison reconnue, forme cependant le voeu que le recours judiciaire reste l’exception dans le dialogue avec les autorités de notre pays.
Le service de la prière universelle à la paroisse va ainsi pouvoir reprendre ! Vous trouverez sur le blog la liste des rédacteurs pour le mois de décembre.
Que ce premier dimanche de l’Avent nous prépare à accueillir le Seigneur qui vient, en nous rendant fermes dans la foi, joyeux dans l’espérance et constant dans la charité.
Bertrand